En ces temps où la collectivité québécoise tente de se positionner face à la question de la laïcité et des signes religieux dans l’espace public, beaucoup se demande quelle place devrait y occuper le catholicisme, religion historique de la majorité canadienne française. Dans les années 1960 et 1970, la Révolution tranquille a fait œuvre de nette distanciation avec l’Église catholique. Avec la laïcisation des institutions d’éducations et de santé, cette période phare a charrié d’immenses changements et laissé dans son sillage une société transformée. S’en est suivi un long silence sur la question du religieux dans l’espace public au Québec. Dans une sorte de refoulement du passé catholique pourtant omniprésent auparavant, les Québécois sont, en apparences, passés à autre chose. Mais est-ce bien le cas?

La commission Bouchard-Taylor a ramené cette discussion au-devant de la scène publique il y a quelques années. Depuis s’affrontent les diverses expériences et les conceptions, positives comme négatives, qui ont forgé la mémoire collective des Québécois au sujet du catholicisme.

La conférence propose de cerner cette question complexe en faisant la genèse de la situation actuelle. Elle fait un tour d’horizon de l’histoire religieuse au Québec afin de mieux comprendre le rôle très particulier qu’a eu l’Église catholique dans l’élaboration de l’identité canadienne française et québécoise. Était-ce pour le meilleur ou pour le pire? Vous êtes donc invités à une exploration unique de l’imaginaire religieux d’ici, sans parti pris, ni discours politique.

Entrée: 8$
Informations: www.verteirlande.ca